Suivez le guide...

dimanche 18 janvier 2009

Domaine André OSTERTAG à Epfig



Domaine OSTERTAG à Epfig

Une des plus belles maisons de vins d’Alsace se love au flanc de la collinette d’Epfig, le nom peint sur la façade saute au visage de l’amateur malgré sa discrétion. On y entre en toute simplicité mais quasi exclusivement sur rendez-vous, pour un moment dans l’intimité de ce domaine.

On y découvre une famille concernée et rassemblée autour d’un beau projet : emmener le terroir bas-rhinois dans les très hautes sphères des parcelles alsaciennes. A force de travail, d’idée claire et bien ancrée, et d’un cœur d’artiste’vignerons à l’écoute de ces terres, les bouteilles prouvent que le but est bien atteint.

On découvre ici une gamme de ‘’vins de fruits’’ dans la simplicité du jus, jeunes, frais et souvent surprenants par leurs caractères déjà bien installés en plein dans le cépage. On note le gewurztraminer Vignoble d’E (E pour Epfig)
en 2007, superbe, qui malgré sa dose de sucres résiduels assez marquée, fait preuve de souplesse et de caractère, une bien belle bouteille pour une entrée de gamme.

On débarque ensuite dans les ‘’vins de pierre’’, image de terre à la profondeur beaucoup plus marquée, ils sont en général emprunts de sagesse voire de retenue dans leur prime jeunesse mais s’installent en quelques années dans une extravagance pure et claire.
On notera d’ailleurs le Pinot Gris A360P 2006, sur une belle partie du Grand Cru Muenchenberg, vin formidable et pourtant encore en plein devenir qui révélera la complexité du millésime en exacerbant à coup sûr la race des meilleurs pinot gris d’Alsace.Le Riesling Grand Cru Muenchenberg 2006 montre la même empreinte de terroir escortée par l’idée du cépage, celà nous donne un vin d’ampleur avec un bel équilibre gras-minéral qui va encore s’affiner sans doute, et toujours cette belle profondeur atypique.

Ne passons pas non plus à côté des belles choses et signalons aussi un Gewürztraminer Sélection de Grains Noble 2006 encore un peu timide au nez mais dont on sent l’avenir dans un nouvel équilibre entre confit et pureté, et qui nous offre un panier de fruits prêt à exploser (sous peu) tout en douceur.

Une bien belle plongée dans les profondeurs du sol et de l’esprit alsacien et vers les sommets des vignerons de cette région.

En vente au domaine en ce moment :
• Gewurztraminer ou Riesling ou Pinot Gris Vignoble d’E 2007
• Pinot Gris ou Riesling Fronholz 2006
• Pinot Gris A360P Grand Cru Muenchberg 2006
• Riesling Grand Cru Muenchberg 2006
• Gewurztraminer Fronholz « Sélections de Grains Nobles » 2006

Coordonnées :
Domaine André OSTERTAG
87 Rue Finkwiller
67680 EPFIG
Tél : 03-88-85-51-34
Fax : 03-88-85-58-95

Localisation :
En redescendant du petit village d’Itterswiller plus haut, avant d’entrer dans le lotissement à la porte d’Epfig, faites attention sur votre droite, c’est ici.
Si vous venez d’un autre endroit, cherchez le petite route en direction de ce même village et la maison se trouvera vers la sortie d’Epfig mais sur la gauche.

Informations pratiques :
Prix moyen des bouteilles : Vins de Fruit 10-15 € ; Vins de Pierre 20-30 € ; Vins de Temps 26 €. Penser absolument à téléphoner avant de passer au domaine

Fiche mise à jour en Novembre 2008

samedi 17 janvier 2009

Un sérieux désir de Provence...


En guise de palliatif a ce froid tranchant qui sévit en Alsace, je m’amuse ces derniers jours à un voyage mental dans mes souvenirs les plus proches de ces moments de délices ensoleillés, je m’en vais ici vous conter un de ceux qui m’a le plus marqués ces dernieres années.

Imaginez…., il est midi, il fait 28° au compteur, une terrasse majestueuse de pierre sèche surplombant tendrement un paysage d’une beauté stupéfiante, les doux monts du Lubéron qui s’offrent généreusement à vous en mode panoramique. Rajoutez à cela une brise salvatrice, le bruissement rafraîchissant d’un léger brumisateur et le service parfait d’une belle maison des alentours de Gordes et le décor est planté.
C’est dans ce monde de garrigue et de délicatesse que ma mémoire affamée me ramène pour me refaire goûter à ces quatre services irréprochables d’amuse bouche, entamés par quelques graines torréfiées de courges, tournesols et des incontournables pignons de pins; poursuivi par une suite de fraicheur succulente dont ressort un petit fromage corse de caractère surplombé par une tranche de mangue confite ou une simple tomate légèrement confite et épicée. On continue avec quelques chèvres frais au piment doux, un cromesquis de chèvre tiède et on finit avec un subtil gaspacho accompagné d’un sushi au thon.

Mais c’est les plats qui restent gravés dans ma mémoire, une belle entrée faite de tendres langoustines en croustille citron’basilic, déposées sur un lit de suc amère. Un préambule généreux (pas moins de 8 pièces servit), d’une très belle qualité et cuisson, et d’un accord frais, vivifié par ces jus au soupçon de pamplemousse et d’autres sucs amères.Le plat suivant mettra encore plus en exergue la qualité fantastique d’une sole de petit bateau sans doute cuite au beurre vu la gourmandise de cette chaire moelleuse à souhait, elle était servie épicée d’une sauce géniale au gingembre et fleurs d’hibiscus et était accompagnée d’une tombée d’asperges vertes mouillant dans ce jus délicat.

Après ces vrais bonheurs gastronomiques, le pré dessert crémeux et parfumé, le dessert ultra’fruité et les farandoles de mignardises s’évanouissent doucement dans mon esprit pour venir clore ces impressions de Provence, ce souvenir joyeux.Les contours de la terrasse s’estompent, la vue se trouble légèrement et la réalité s’impose à nouveau,……, dieu que ce petit songe m’a fait du bien, je suis désormais prêt à patienter.

dimanche 11 janvier 2009

Hôtel LES ALISIERS à Lapoutroie






Hôtel LES ALISIERS à Lapoutroie

Nous voici ici dans un véritable petit coin de paradis, au calme, et dans la nature préservée, au pied des pentes sous vosgiennes. Si vous recherchez la sérénité et une vue en forme de tableau bucolique tout en nuance de vert et ouverte sur une belle vallée, vous voici à la bonne adresse.

La famille Degouy est au commande de ce bel établissement depuis sa création et fort de son expérience de plus de 25 ans, n’ont jamais cessé d’embellir leur hôtel autant qu’il en était possible. De cette ferme plantée sur une colline surplombant son monde, ils ont fait un bel hôtel-restaurant 3 étoiles qui compte désormais 16 chambres dont la plus grande majorité ont été construites ou rénovées il y a peu dans les canons du confort actuel.

N’hésitez pas à demander les chambres panoramiques, le paysage à votre portée vous charmera à coup sûr et vous incitera à aller à la découverte des sentiers environnants ou de la route des vins toute proche (15 mn de route).
Vous pourrez bien entendu aussi profiter du calme des lieux et de méditer en face de ce panorama avant de passer à la belle table du restaurant.Amoureux de la nature, en recherche de calme et de repos; randonneurs gourmands avides de quiétude, vous voilà arrivé à bon port.

Coordonnées :
Hôtel – Restaurant LES ALISIERS
Ella, Jacques & Matthias DEGOUY
5, Lieu-dit Faudé 68650 LAPOUTROIE
Tél. : 03-89-47-52-82
Fax : 03-89-47-22-38

Localisation :
Traversez Lapoutroie (à 10 mn de Kaysersberg, 30 mn de Colmar) jusqu’à la place de l’Eglise. Suivre les panneaux de signalisation de l’hôtel depuis l’église sur 3 km de route (très accessible) au milieu de la forêt.
Informations pratique :
Prix des chambres : 50-60€ pour une chambre simple et cosy
125€ pour les adorables chambres avec vue panoramiques
180€ pour la superbe suite
Prix du petit déjeuner : 10 € (buffet)
Prix du restaurant : Menu 25-35-45-55 €
Carte 40-45 € par personne environ (entrée-plat-dessert)
Pour plus d’informations voir la Fiche Gastronomiques Alisiers des Secrets d’Epicure

Fiche mise à jour en Janvier 2009

samedi 10 janvier 2009

Accord au plat évident, vin des plaisirs...

Il en est des (bons) accords mets et vins comme de bien des choses : la politique de l'expérience est une obligation heureuse, de celle qui nous font découvrir des associations formidables, qu'on aurait soupçonné mais qui arrivent encore à nous surprendre d'évidence.

Pinot Auxerrois K 2005 du Domaine André KIENTZLER et Côtes de Porc de bel élevage, laquées, et assorties de ''nouilles chinoises''.


Ce petit plaisir, ne vogue pas sur les hautes sphéres du luxe, il s'agit là d'une bouteille tout à fait accessible et d'aliments simples de préparation et de tarifs.Et pourtant ce vin, d'où l'on décèle la légère surmaturité du raisin, totalement équilibré par son côté acidulé, accueil et répond parfaitement à la chair tendre du cochon, délicatement laquée, et de simples nouilles aux petits légumes ''à la chinoise''.
La minéralité et la fraîcheur calme les ardeurs de tant de saveurs asiatisantes, chaudes et riches ; l'équilibre demi-sec, le corps tout en douceur et les effluves de fruits à chair jaune accompagne avec joie les touches de soja, de gingembre, de miel.

J'ai choisi cette bouteille assez rapidement dans ma cave, déjà car le souvenir de cette belle famille de vigneron m'est toujours sympathique ; mais aussi et surtout car ce millésime est bien le cinquième que j'ai eu la chance de déguster ces dernières années. Il s'agit d'un vin issu du Grand Cru Kirchberg de Ribeauvillé dont la particularité est d'avoir été planté en Pinot Auxerrois. Cette bouteille ne peut donc pas prétendre au titre de Grand Cru, le cépage ne faisant pas partie des Big Four, quel dommage...Il n'en demeure pas moins que ce terroir, d'un peu plus de 11 hectares en tout, sur lequel grandit ce raisin, et son très bel ensoleillement au moment de la maturation, laisse souvent l'Auxerrois de la famille atteindre des maturités assez importante.Tout le talent de la maison étant donc de vendanger celui-ci au bon moment.
Ainsi après quelques années de garde, les sucres résiduels se fondent parfaitement et exacerbent ce côté acidulé, son caractère presque exotique, qui me plait tant et fait progresser la fraîcheur de ce digne vin des plaisirs.


Ici le plaisir était de le boire relativement jeune, donc plus ample et moins fondu, sur cette côte de porc de bel élevage, de 200 à 250 grammes chacune, un peu grasse en pourtour, qui a été saisie dans l'huile de sésame, avant de reposer et d'être délicatemenent laquée en fin de cuisson avec un mélange soja, oyster sauce et miel. Le tout étant servit avec des nouilles chinoises, à peine cuites dans de l'eau bouillante avant de revenir dans une poêle plus longuement avec la même huile de sésame, un simple bocal de Chop Suey (le mélange de légumes à cuisiner), et de la sauce soja.
C'est très simple, celà doit à peine coûter plus de 25 € pour deux bons mangeurs (la bouteille étant vendu 11 € de souvenir au domaine en juin 2008), c'est excessivement simple à réaliser et celà procure un plaisir bien agréable en ces temps.

Pensez-y....

dimanche 4 janvier 2009

Restaurant Jean-Paul JEUNET en Arbois





Restaurant Jean-Paul JEUNET en Arbois

Le Jura Magnifié

Dans un soucis d’honnêteté, autant commencer par vous dire que ce restaurant est, l’un de mes préférés parmi la multitude de belles tables que j’ai pu découvrir ; chaque année, depuis 5 ans, une force mystérieuse m’attire irrésistiblement vers la salle de la Famille JEUNET.

Jean Paul Jeunet aime à dire qu’il recherche ’’les saveurs d’autrefois avec la légèreté d’aujourd’hui’’, j’ajouterais personnellement à sa devise qu’il fait découvrir, partage et sublime son terroir jurassien. Qu’il donne envie à tout un chacun, par ses plats, de partir à la découverte de ces contrées reculées.

Ces plats sont souvent formidablement gouteux, ses plantes, fleurs et épices sont ici chez elles et proviennent pour la plupart de l’écrin de nature environnant, ses idées sont complexes et complètes mais la réalisation, comme l’approche de sa cuisine, est d’une simplicité rafraichissante et gourmande.

La première fois, je suis tombé en semi-extase devant sa volaille de Bresse au vin jaune et aux morilles, plat que j’apprécie pourtant depuis longtemps, mais que j’ai incontestablement redécouvert grâce à lui. La qualité de la viande, du vin et des champignons n’est rien par rapport à cette cuisson fabuleuse, cette sauce charnelle et cet équilibre gourmand à souhait.
Bien sûr le reste de la carte est tout aussi passionnant, et même si selon moi, certaines entrées pourraient être encore plus tranchées, il n’est pas rare que je sois bouleversé par une bonne partie des plats dégustés ici.
De la fraîcheur complexe et la surprise des ‘’Langoustines, Fenouil & Absinthe’’, à la qualité de son homard en deux services, en passant par la finesse de sa recette de pigeon rarement égalée. Et pas plus tard qu’il y a quelques mois la découverte émue de son ‘’Porcelet, Pormonaise & Choux Cuillères’’ m’a transporté loin, très loin. Voilà l’archétype de ce que j’espère d’une cuisine de terroir sublimée, ici même l’apport de ce jus de genièvres sauvages m’a quasiment troublé et fait de ce plat, un véritable tableau rustique et idéal.

On adore aussi l’offre très complète des menus en toute saison, un menu du midi très travaillé, ou un menu image du mois qui fait déjà le tour des créations saisonnières de ce grand chef pour un prix que je qualifierais de très raisonnable à la vue du niveau des assiettes. On fini par un menu dégustation pour gourmand invétéré et même, en ce moment, un menu chasse à vous faire faire des kilomètres, même si vous n’aviez jamais mangé de gibier.

Ajoutons à cela un service en symbiose avec l’esprit du lieu, la maîtresse de maison attentive et prévenante, qui vous conduit tout au long de la soirée, et une équipe de sommeliers vraiment parfaite qui nous promène dans ce vignoble jurassien avec malice et passion.

Extrait de la carte du moment :
· Truffes grise d’automne, Choux rave et Tête de Veau.
· Foie gras, Crapaudines et Sauge.
· Anguille, Châtaignes et Cucurbitacées.
· Lièvre façon Royale, Côtelettes rôties, Panais et Châtaignes.
· Déclinaison autour du Coing.
· Noix fraiches, Pommes des moissons et Garam Massala.


Coordonnées :
Jean Paul JEUNET
Hôtel-Restaurant
9, Rue de l’Hôtel de Ville
39600 ARBOIS
Tél : 03-84-66-05-67
Fax : 03-84-06-24-20
http://www.jeanpauljeunet.com/
contact : reservation@jeanpauljeunet.com

Informations pratiques :
Menu à 53(midi), 100,110 et 130 €.
Carte : Environ 90 € (entrée, plat, dessert) sans les vins.
Fermeture en décembre et janvier.
Fermé mardi et mercredi.

Fiche mise à jour en Novembre 2008


samedi 3 janvier 2009

La Simplicité d'un Astre

(Article écrit le 11 Mai 2008...sous le choc....et initialement publié sur mon premier blog)


Le ciel étoilé alsacien s'est enrichi d'un nouvel astre depuis ce week-end, d'une Etoile qui, après avoir éblouie plusieurs générations de gourmets, de gourmands et de gastronomes, s'en est allée.
Sa petite auberge de village à peu a peu attiré de fin palais d'un bout à l'autre de la planète, mais c'est bien depuis Illhaeusern que la légende s'est écrite à force de travail, d'abnégation, de passion et aussi, d'un talent hors du commun.


Chaque épicurien a déjà visité ce temple, en rêve ou en projet pour certains, dans la douce réalité pour d'autres plus chanceux et pourra ainsi continuer à parler et à transmettre le message de ce grand Monsieur de la culture française. Un message fait de perfectionnisme simple, de vraie gentillesse et d'une philosophie du "bon moment" qu'il a su souffler sur chacun des convives de son restaurant durant toutes ces années sans avoir pourtant à trop se montrer en salle, uniquement par la simple force de ces plats, créations mythiques ou améliorations célèbres de certains plats du terroir alsacien.


J'ai eu personnellement la chance d'avoir pu me rendre 7 fois dans cette grande maison ces 15 dernières années et à chaque fois, les jours précédents le jour J servaient à compter les caudalies me séparant du moment tant attendu. A chaque fois la même fête sensorielle débouchait sur une soirée pleine de délices, de sourires, et d'un certain supplément d'âme qui faisait de ces instants, des forts et beaux moments.


Si je ne devais retenir que deux souvenirs des plats du chef, je parlerais de ma première Volaille de Bresse Miéral rôtie à la broche accompagnée d'un petit baeckaoffa aux truffes.
Génial équilibre entre la qualité exceptionnelle du produit et la perfection de la cuisson, accompagné et soutenue du mariage entre l'apparente simplicité de ce plat de terroir alsacien envoûtée des divines fragrances de ces petits cailloux noires.


Mais mon souvenir le plus fort est sans doute cette sensation à ce jour encore inexpliqué; lors de ma troisième visite, jour de mon vingtième anniversaire, de belles et grosses larmes se sont mises à couler dès ma première bouchée de la fameuse mousseline de grenouille du chef. Ni moi ni ma famille, présente ce jour, ne s'est jamais vraiment expliqué cette émotion qui m'a submergée ce jour là. Il y a bien sûr ces moments tant appréciés au milieu de ceux que j'aime, il y a bien sûr la qualité irréelle de ce plat mythique goûté pour la première fois, mais il y a aussi toute l'alchimie mise en place par l'ensemble de la famille Haeberlin, qui ce jour là, pour moi, touchait au sublime. Des moments comme celui-ci je n'en ai guère connu, ils sont gravés en moi pour toujours et c'est en grande partie grâce à eux que je dois mon Amour des bonnes choses.


Bien sûr, aussi triste soit le moment présent, tout ne s'arrête pas en cette fin de semaine, la grande force de l'homme est de n'avoir cessé de former ses employés et sa famille et à leur faire partager sa vision de l'excellence. On ne doute pas une seule seconde de l'envie (et encore moins des capacités) de la Famille de faire perdurer cette belle aventure gastronomique alsacienne pendant encore des décénies à son plus haut niveau.


L'Auberge de L'Ill, son Auberge de L'Ill, à encore de bien beaux jours devant elle et il semble évident que l'on reparlera encore de ce grand Monsieur en ces murs et en dehors, pendant de très nombreuses années, le faisant ainsi passer définitivement à la postérité et au panthéon des figures de la gastronomie française, pour que tels d'autres grands hommes, on ne l'oubli jamais.

Au revoir Monsieur Paul HAEBERLIN
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