Suivez le guide...

mercredi 31 mars 2010

Titille-papilles...

Avis aux amoureux de belle maturité alsacienne, aux gourmands de grand terroir d'Alsace, si vous désirez participer à un évènement ludique et oeno'jouissif et tout connaître du fameux Clos St Landelin, je vous invite à me contacter.


Parce que cette terre est passionnante et que pour la dompter, il faut la parcourir en long (15 vins dont 8 Clos St Landelin), en large et en travers... le nez dans le verre...

Et parce que la porte s'ouvrira grand et qu'il vous est fortement recommandé d'entrée, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour vous y engouffrer.

Fiche-conseil: Domaine MURE-Clos St LANDELIN à Rouffach

Pour donner Envie, ou à réfléchir aux 10 heureux qui s'apprête à participer à ce bon
moment-épicurien, voici l'avant-dernière mise à jour de ma fiche-conseil-épicurien sur ce Domaine visité, en toute simplicité mais en grande pompe, dans une dyzaine de jours.








Domaine MURE – CLOS ST-LANDELIN à Rouffach

La puissance de la Vallée Noble

Le sud de l’Alsace, un père et ses deux enfants, un terroir magnifique et atypique en forme de doux éperon rocheux : voici l’esquisse d’un tableau plus vrai que nature et les premières pistes pour comprendre les vins de ce domaine.

Ce plaisir des yeux n’est qu’une mise en bouche, tant ce Clos est passionnant à découvrir le nez dans son verre.
S’il est si célèbre, c'est sûrement qu’il est autoproclamé et visible de tous les axes routiers alentour, mais c’est surtout son sol argilo-calcaire, caillouteux en surface mais d’une richesse folle dès qu’on plonge dans les sols, qui le rend exceptionnel.
Cette butte large et en terrasse se situe à l’extrémité du grand cru Vorbourg, sur son versant sud-éclatant. D’une superficie de 15 hectares, elle est travaillée pour la vigne depuis des siècles, et c’est un monopole familial depuis 1935.
Ces vignes donnent des raisins riches, à maturité précoce, et des vins qui portent immanquablement la marque de la terre et des éléments.

En découlent des vins puissants, d’une matière exacerbée, de grande concentration, et c’est heureux, empreinte d’une belle trace de minéralité.
Ce dernier point est encore plus vrai depuis un virage pris par le domaine à l’orée du siècle nouveau. Un travail des sols encore plus abouti, en bio non revendiqué, une recherche délicate de la fraîcheur cachée dans les entrailles de la terre font que ces jus à l’épaisseur légendaire se parent souvent d’un équilibre de funambule.

Les bouteilles issues de ce Clos ne pourront en aucun cas laisser l’amateur indifférent, tous les cépages magistraux répondent parfaitement à cette terre, et même les pinots noirs en sortent grandis, comme ce 2001 d’anthologie, long et bien mûr, sur la framboise sauvage.
Le sylvaner aussi s’amuse, en Cuvée Oscar 2004, une gourmandise d’ancien qui nous lègue une étrangeté adorable, intense et fraîche, une sorte de miel doux, tempéré d’un jus de citron vert.

La maturité optimale déployant ses atours sur un Pinot Gris 2002, en Sélection de Grains Nobles, un formidable compagnon pour un foie gras poêlé, aux arômes de poire et de bergamote.

Pour les impatients, le domaine propose des vins de tous les proches terroirs alentours, très intéressants également et plus naturellement calmes, même si le gewurztraminer grand cru Vorbourg 2003 est un vrai dessert aux litchis.
Souvent dans des thèmes exotiques, et avec pas mal de caractère, d’autres vins, issus d’achats de raisins et vendus alors sous l’étiquette René Muré, sont un bon compromis. A l’instar de ce gewurztraminer 2007, ils semblent gagner également en précision et complète l’éventail des tentations.

Des envies qui pourront être comblées sans souci, car la maison propose de nombreux millésimes, souvent une petite dizaine, ce qui fait le bonheur des collectionneurs et des épicuriens en recherche de cadeau œnologique….et qui feront des heureux le jour où ces vins d’extravagance seront libérés de leurs prisons de verre.

En vente au domaine en ce moment :
· Crémant brut d’Alsace.
· Pinot blanc 2007.
· Riesling grand cru Vorbourg 2004.
· Pinot Noir V 2006.
· Muscat Clos Saint Landelin Vendanges Tardives 2004.

Coordonnées :
Domaine René MURE – Clos Saint Landelin
RN 83
68250 ROUFFACH
Tél : 03-89-78-58-00
http://www.mure.com/
Contact : rene@mure.com

Informations pratiques :
Prix des cuvées René Muré : De 6 à 12 €.
Prix des terroirs limitrophes au Clos : De 16 à 22 €.
Prix des vins du Clos Saint Landelin : De 17 à 35 €.
Prix des Vendages Tardives et Sélection de Grains Nobles : De 25 à 70 €.
Magasin ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 18h30 et le samedi 10-13 h et 14- 18 hrs.
Pour une visite plus complète, il est recommandé de prendre rendez-vous.

Fiche mise à jour en Mai 2009

mercredi 24 mars 2010

Fiche-conseil: Domaine LARMANDIER-BERNIER à Vertus

Pour vous en dire plus encore sur ce domaine, et pour vous expliquer pourquoi c'est mon chouchou-chamenois, je vous livre ci-dessous un exemple de mes Fiches-Conseil.
Des mines de renseignements et de tentations, le produit "Les Petits Papiers" des Secrets d'Epicure.

Je vous la livre et vous l'offre d'autant plus volontiers qu'il s'agit là de celle de Novembre 2008, depuis il y a eu une remise à jour bien sûr mais les informations principales sont encore d'actualité aujourd'hui et pourront vous donner envie de découvrir cette maison.



Domaine LARMANDIER-BERNIER à Vertus

Un vent nouveau souffle sur ces terres

Pierre et Sophie Larmandier ont pris, à coup sûr, le bon chemin, et leurs vins suivent cette même route. On est en face de véritables passionnés, respectueux de la terre, mais aussi et surtout de la qualité et la maturité de leurs raisins.
Des artisans viticulteurs, qui pratiquent l’enherbement pendant la saison dure, les traitements naturels en cas de problèmes et une attention de tous les instants pour prévenir plutôt que guérir, à la recherche d’un jus plus vrai que nature.

Ensuite, à l’élaboration du vin, tout devient plus clair, plus net, il en découle un vin sans artifice, qui sera longuement dégusté pour définir ou non l’assemblage et la quantité (toujours faible) de dosage nécessaire.

On retrouve là des assemblages ou des cuvées parcellaires premier et grand cru sur les territoires de Vertus bien sûr, mais aussi de Cramant.
Une fine cuvée classique Brut (80% chardonnay et 20% pinot noir) ou un pur Blanc de Blancs Premier Cru, qui est un délice droit, franc et frais, avec une bulle intense, et cette idée de silex légèrement citronné.

Je vous conseille tout particulièrement deux cuvées mémorables, tout d’abord la Vieille Vigne de Cramant, peut être encore disponible en millésime 2004.
Ce vin a un potentiel incroyable, il est joliment vif et tranchant, avec des bulles élégantes, sur une idée de noisette assortie de très belles notes citronnées-fumées et une matière imposante. Patientez si possible encore un peu pour une dégustation optimale, il sera un allié de choix pour des accords à la table des plus séduisants.

Il ne faut pas partir sans découvrir leur champagne rosé, produit par saignée et en 100% pinot noir, un des rares champagnes encore créé grâce à cette technique. Un produit à part, d’une robe d’un superbe rouge, avec une persistance des bulles et une fin de bouche séduite par la subtilité d’un rappel de framboises.

Cette maison de Champagne est bien une des plus courues du moment pour ceux qui aiment la vérité des sols, l’exemplarité, la droiture et la finesse des vins.
La cordialité des maîtres des lieux ajoute encore ce supplément d’âme qu’il faut pour faire une très belle maison.

En vente au domaine en ce moment :
· Champagne Brut Tradition Premier Cru.
· Champagne Brut Premier Cru Blancs de Blancs.
· Champagne « Terre de Vertus » Premier Cru millésime 2004.
· Champagne Grand Cru Extra brut Vieilles Vignes de Cramant millésime 2004.
· Champagne Brut Rosé de Saignée.
· Vertus Rouge Premier Cru

Coordonnées :
Champagne LARMANDIER-BERNIER
Pierre et Sophie LARMANDIER
19 Avenue du Général de Gaulle
51130 VERTUS
Tél. : 03-26-52-13-24
Fax : 03-26-52-21-00
http://www.larmandier.com/
Contact : champagne@larmandier.fr

Informations pratiques :
Prix des cuvées de 25 à 40 € environ la bouteille.
Tout est disponible en général au domaine mais pas souvent en quantité à cause de leur succès. Visite et dégustation possible sur demande motivée et selon disponibilités.

Mise à jour de la fiche en Novembre 2008

dimanche 21 mars 2010

Vent de Vie, vin de joie

Il y a des périodes où la vie semble s'entourer de soie, où tout n'est que délices et joies.

Il est agréable ce temps de rires et de chants, de grandes nouvelles et de nouveau printemps, et quand Dame Nature nous gâte à grand coup d'enfants, le vin est encore plus beau, encore plus grand.

Alors il est temps de faire de la place dans sa cave, d'ouvrir ces petits trésors et de les partager en amis.

Tout d'abord, il faut téléphoner en urgence à son chouchou champenois, les beaux Larmandier-Bernier, et faire partir une caisse de 12 fissa, ensuite il faut en ouvrir une chaque jour.

De la cuvée Tradition et Blancs-de-Blancs tout en droiture et en simplicité, de la Terre de Vertus non dosé pour la pureté. Sans oublier le rosé de Saignée, bulles festives à la robe rouge et au accent de framboise, sans conteste mon "rosé-facile" préféré.


Les bulles, c'est la vie, mais le vin tranquille aussi, et comme une fête sans Alsace ne serait pas belle, pour la bonne bouche, on s'ouvre Gewurtzraminer SGN 1989 de chez Kientzler, un grand vin d'équilibre, dans les tons rose orangée, au confit pur et entêtant.

Et puis un Gevrey Trapet, une Petite Chapelle 1982, sur une idée tourbée, racée, un poil trop patinée mais qui fera merveille en grignotant quelques beaux jambons et quelques petites truffes.


Pour la facilité gourmande, prévoir un Clos du Marquis 2002, mais surtout aussi un magnum de R de Rimauresq, sur le 2004. Un vin simplement sudiste mais diablement bien fait, sans lourdeur, sans mollasoneries, déclinant les plaisirs du soleil.



Et puis, parce qu'être père est une douceur à part entière, on finit sur une folie de jeunesse, sur un vin des merveilles.

Bien sûr ouvert trop tôt mais sa la robe de miel vous le fait vite oublier, cet Yquem 2003 accompagna notre fin de soirée heureuse et berce depuis nos souvenirs de ces semaines extatiques.

Des semaines de découverte où TOUT les fruits confits s'entremêlent dans mon esprit, où la fougue de la jeunesse réveille l'épaisseur du jus, et où même la lumière désire être bue.



Des semaines comme ça, dans ma raïa on les enchaîne depuis 6 mois, à grand coup de Naissance majeure, et hier soir j'apprends qu'on remet bientôt ça.

Ahh que c'est bon, en route pour la joie...

samedi 13 mars 2010

Une Poignée de Raisin du Domaine GRAMENON, version 2008

Poignée de Raisin 2008 du Domaine GRAMENON - Liberté, Liberté chérie

Voici une bouteille qui sort assez de l'ordinaire pour qu'on l'évoque en ce lieu dédié aux belles choses.
En effet voici une bouteille d'un Domaine qui fait bien parlé de lui, récolté chez un de mes cavistes qui s'est empressé ce jour là de me donner un conseil en forme de contretemps:

"Pour l'ouvrir vite, il faut absolument le carafer au moins 24 hrs..."


Pour un cote du rhône, que de fantaisie
me direz-vous, mais bon pourquoi pas tient, donnons sa chance à cette bouteille et ce conseil bienveillant et regardons vivre ce vin à l'échelle d'une journée.


On commence comme convenu par une ouverture ultra-discrète, quasi-décevante, longue et patiente.

Le nez est presque invisible mais on pressent le plaisir à venir. On sent surtout un regain de pureté qui donne le sourire et qui me rassure, moi qui ne goûte pas du tout les vins trop libre, qui partent en tout sens.

On comprend alors au fur et à mesure des heures qu'on a affaire à un vin sans esbroufe et joliment vivant, sur un équilibre de sensation plus que de fragrances entêtantes.

Un vin qui mérite qu'on l'ouvre et qu'on lui donne sa chance de nous combler d'une fraîcheur fruitée, étonnement patinée sur ses arômes malgré sa jeunesse vivifiante.

Un vin, un plaisir épicurien, qui prouve encore si besoin est, qu'un bon conseil est souvent primordial pour apprécier totalement ces moments de plaisirs.

Sans mon caviste, sans son conseil, voilà une bouteille qui n'aurait jamais tenu 24 hrs, et qui donc nous auraient laissé, nous consommateurs et amateurs non-encyclopédique, sur notre soif.

Merci donc à ce caviste mais je ne peux m'empêcher de penser à tous ceux qui n'auront pas bénéficié de cette expérience...dans ce cas, ne serait-ce pas au producteur d'informer ses futurs clients ?

Robe huileuse et profonde, H+18

Les 24 heures de la bouteille


H: Nez presque invisible, un voile léger flotte sur un jus clair.
H+1: Nez toujours aussi frêle, un peu chaud. Bouche agréable et qui prend le chemin de l'ouverture. Descente fraîche et vive.
H+2: Le nez devient plus subtil, sur un jus-gelée de framboise et de quelques épices. Bouche toujours subtile et rieuse, surprenante.
H+3: Il n'évolue plus très vite, sauf l'esquisse d'un fruité souterrain qui se trame.
H+4: Incroyable, au bout de 4 hrs, le nez est finalement toujours aussi timide, heureusement c'est désormais la bouche qui se développe sur un panier de fruits rouge très pur, subtil mais bien réel.
H+6: Le nez s'étoffe pour revenir vers le pot de cerise au sirop, une légère puissance s'installe. La bouche est toujours aussi maline et équilibrée, avec une pointe d'acidité bienvenue.
H+18: La robe s'empourpre et le nez s'étoffe tout en gardant ce côté évanescent. On part vers Chateauneuf et on retrouve la cerise, le noyau, l'herbacé. La bouche est vive et le fruit là se fait bien plus discret, ce qui n'enlève rien au vin. On plane plus ici dans les épices chaudes et rouges et on s'y complaît.
H+26: Robe vaporeuse, rouge-violine et nez qui passe sur la groseille et la tomate semi-confite, reste toujours cette fraîcheur qui marque les sens. La bouche est toujours vive et VIVANTE, polie et dégoulinante. Ce vin appelle la chaleur, la pureté et le bel esprit sudiste.

lundi 8 mars 2010

Déjeuner citadin et naturel; simple et goûteux

En ce moment, au cœur de l’Alsace, les premiers beaux jours font la guerre aux dernières giboulées, l’appétit revient en vivant et des envies turlupinent sans cesse les papilles.

On veut sortir, on veut bouger, on accepte à nouveaux les villes ; mais quand viens midi, reviens ce besoin impérieux de quiétude et de goût.


Alors quand on a la chance de pouvoir trouver une belle table étoilée, à deux pas de la ville et pourtant baignée de nature, on s’y précipite.

Et quand en plus cette table propose un menu du midi à 30 et quelques euros, on y retourne !


Surtout pour des plats du genre de ce « Jarret d’un veau Rhône-Alpin, légumes de saison confits au jus », un plat à faire disparaître tous vos premiers soucis printaniers.



Pile poil ce que j’adore, un jarret royal, bien désossé, bien tranché, bien servi, juste posé sur une poignée de légumes et de mâche au jus.

A la première bouchée de viande, on fond de plaisir-direct, on se complaît amplement entre chair et gras fondant.
Mais la magnificence est touchée par ces légumes (Marthe inside ?) d’une apparente simplicité, magnifiquement et totalement engorgés de jus et de saveurs, tout en gardant leurs identités propres.
Ca me rappelle les navarins familiaux ou les légumes de ma grand-mère, à la cocotte, savamment oubliés sur un coin de fourneaux toute la matinée...que de beaux souvenirs.


Hosanna Hosanna, en route pour la joie, que j’aime ces plats de bonté, des plats évidents dont tout le petit génie réside dans un travail invisible. Un plat de plaisir, clair et lisible.

Pour ceux qui ne se demandent où l’on peut retrouver autant de goût-simple en une assiette, c’est dans un parcs Strasbourgeois, à la table du Fils...
Le menu-déjeuner y change tous les midis et c'est un véritable appel au bien-manger.

lundi 1 mars 2010

Cornas Chaillot 2005 de Thierry ALLEMAND, Terroir passionnant.

Il y a quelques semaines je vous avais évoqué mon besoin impérieux de sentir le Rhône à même la bouteille. Ne pouvant me rendre à Ampuis pour des raisons évidentes de joie et grâce à un mot du médecin de ma fiancée, je m'octroyais le droit d'aller voir au coeur même de la jeunesse si le bonheur s'y trouvait.

C'est ainsi que j'ai craqué, sous les conseils épicuriens horrifiés de mon caviste, pour ce Cornas Chaillot 2005 de Mr Thierry ALLEMAND.

Ce jus brillant à l'approche terrifiante est bien entendu dans son début de vie, mais il se singularise dès l'ouverture par ses effluves entêtantes en Syrah majeure, avec ses cerises magnifiées.

Petit à petit, il s'étoffe pour prendre sa place dans le verre.

Au bout de 3 hrs de carafe - minimum syndical - il se fond enfin en un tout dont on sent qu'il n'a pas fini de nous plaire. Le vin est gras et souple, puissant et rondement fruité.

Au nez, on commence à se prendre un mélange tendrement malaxé de fruits noirs, de lard frais et fumé, et d'olives aigrelettes.

En bouche c'est encore d'une entrée assez discrète et fluide, mais elle semble laisser une trace sur tout ce qu'elle touche.

On devine une certaine réserve aromatique mais la force est là.


Vue plongeante sur la beauté de Cornas
Après 4-5 hrs, tout ou partie semble intégré, à ce moment la force n'est plus que plaisir et le vin se fait charnel, coulant. Les larmes tapissent le verre et le vin mon gosier, dur dur de s'arrêter.

Au nez il reste encore timide peut être et on sent, on sait qu'il ne donne pas tout ce qu'il a, mais la bouche est belle et la Syrah éclatante.

En bref, voici un vin de niche pour mi-riche, un vin de fou trop honnête, un vin de cette appellation minuscule qui prend de plus en plus de place dans mon coeur.
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