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jeudi 1 mars 2012

Gewurztraminer 2004, Grand Cru Hengst, Domaine Zind-Humbrecht, la soif de comprendre


Attention: 
Retour d'un ancien article posté sur autre support (blog CRT Alsace), 
 bouteille dégusté en Août 2009

Première constatation qui saute aux yeux de l’épicurien attentif, voici une étiquette qui nous indique un vin à 16°…et qui pourtant, sur l’échelle de sucrosité, nous annonce 1…le chiffre des vins les moins « riches » de la maison…

Même en demi-bouteille la tentation de comprendre et la soif de connaissance est trop forte, je n’ai donc pu me résoudre à laisser cette bouteille chez ce caviste, ni à la conserver bien longtemps dans ma cave.

Dès l’ouverture, on trouve quelques éclaircissements.


Sa robe est assez d’un jaune lumineux, avec son peps, son énergie, elle semble presque vivante, elle nous invite.L’esprit guide d’emblée le nez en direction des parois du verre, et là, surprise !


Les sens, emportés par la fougue (qui s’élancent et qui dansent), sont quasiment submergés par une brutalité évanescente, qui nous cache encore bien des choses.

Une heure de patience et une température de service plus adaptée nous emmène sur des chemins plus familiers. La robe s’épaissit et s’assombrit quelque peu et développe un premier nez fait d’un mélange d’épices (indienne, asiatique) qui plairait sans hésiter à Mr Roellinger.

Ces épices élégante entrent ensuite dans une confrontation avec l’idée d’un bonbon frais, sans sucre aucun, aux extraits de mirabelle et de réglisse.



A la lecture de tous ces paramètres pour le moins originaux, on se doutera bien que l’accord parfait à table est quasi introuvable. On devra donc le déguster pour lui-même, comme une nouvelle preuve des formidables possibilités et des milles facette de l’Alsace.


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