Suivez le guide...

mardi 31 janvier 2012

Une année sans chasse à la Truffe Sauvage

Cette année je ne descendrai pas caver mes propres truffes, ni celles de quelques clients (triés sur le volet) pourtant ravis de l’occasion. Too fast to live, et mille et une petites choses qui font les grandes journées en ce moment pour bouger au pays du diamant noir.




Je ne verrai donc pas la place de la Mairie de Carpentras, envahit dès les premières odeurs de l’aube par un fumet à la sauce Pomerol-évolution. 
Je ne sentirai donc pas cette excitation matinale, ces official-vendeurs à la sauvette, portant discrètement, du mini sachet plastique au sac en toile de jute de je’ne’sais’combien de kilos. Et tous ces tarins entraînés, humant là-dedans pour trouver la pépite rare ou mépriser les voleurs à chinoises…ceux là aussi vont me manquer.




Je vais donc également rater le plaisir d’un œuf brouillé et d’un coup (ou deux) de rouge du Ventoux à 7hrs du mat ; un de ces grands petit-déjeuner qui reste marqués longtemps et dont les effluves, dans le froid sec des murs Carpentrassiens, gardent toutes leurs intensités dans nos esprits enjoués.  





Heureusement pour moi j’ai encore quelques envoyés bien spéciaux, qui après m’avoir fait découvrir ces plans et les bonnes personnes il y a longtemps, vont sur place me ramener quelques centaines de grammes de 2011-2012 - mieux que celles de l’an passé d’après mes infos - pour ma conso perso.



Il faut dire que ces petites sauvages là sont une des plus agréables addictions qui soit, pas de crise de manque mais d’envie avec elles, et des pièces d’une Nature divine qui chaque année remet le couvert pour les gourmet-gourmands, avides de sous-bois prégnants et d’extrait de jus de terre caillouteuse et enchênée.




Sur les chemins gourmands, en quête de mélano de plusieurs terroirs, ils finiront leur quête, comme il se doit, par la folie Richerenches, ou luberons et luberonnes en goguette, croisent des paysans descendus annuellement « à la ville » ; qui croisent eux-mêmes les acheteurs au long cou (pour scruter partout), qui croisent la police nationale, trop occupée à surveiller les liasses baladeuses de ce mythique marché noir qui donne du goût à mes repas du dimanche soir. 

mercredi 25 janvier 2012

Domaine HAUVETTE, infos pratiques



Après la tentation, ne pas lésiner sur l’information, encore une nouvelle résolution pour mon blog en 2012, alors à partir de ce jour je vais essayer de vous donner toutes les infos pratiques nécessaires pour partir vous-même à la recherche de ces petits cailloux blancs que je lâche sur mes chemins gourmands.

Coordonnées :
Domaine HAUVETTE - Dominique Hauvette.
Voie Aurélia – La Haute-Galine
13210 Saint-Rémy-De-Provence
Tél : 04-90-92-03-90

Vins :
Attention, seuls les vins du millésime 2005 et supérieur ont désormais chacuns leurs noms.
En biodynamie depuis 2003.
Rendement moyen autour des 30hl/ha.

Blanc : 
« Dolia »,  Vdp des Alpilles. (assemblage Clairette-Marssanne-Roussanne / élevage cuve et foudre pendant 12 mois)
Rosé : 
« Petra », Aoc Baux de Provence.
Rouge : 
« Le Roucas », Aoc Baux-de-Provence. 
« Améthyste » Aoc Baux-de-Provence. (assemblage Cinsault-Carignan-Grenache / élevage Cuve béton ovoïdes entre 12 et 24 mois)
 « Cornaline » Aoc Baux-de-Provence. (assemblage Grenache-Syrah-Cabernet Sauvignon / élevage Foudres pendant 24 mois)

Bouteille bu et approuvé par les Secrets d'Epicure (en lien ICI): Baux-de-Provence rouge 2002 (désormais Cornaline)  

Tarif et infos diverses:
Bouteilles entre 25 et 35€.
Les visites ne se font que sur RDV.
Le Domaine est souvent présent sur les salons sérieux.

Où trouver ces bouteilles :
Sur place :  Au Domaine, sur demande.
                  Restaurant La Cabro d’Or
                  Restaurant Le Petit Nice, Géral Passédat
En Alsace : Au Supermarché Cora-Colmar (en millésime 2002, tarif environ 33€)

mardi 24 janvier 2012

Domaine HAUVETTE, Baux-de-Provence rouge 2002, Appellation d'originalité approuvée

L’envie d’un vin est souvent liée à l’impact d’un paysage ou d’un moment marquant dans nos souvenirs.

Quand on pense au rocher des Baux, à ces douces éruptions calcaire qui forme le Val d’Enfer, il y a des noms qui nous viennent tout de suite à l’esprit et celui de Dominique HAUVETTE est de celui-là.


Il était donc temps de nous replonger mentalement dans ce qui est pour moi, un paysage d’une impassible beauté, l’idée m’est donc venue d’ouvrir ce Baux-de-Provence rouge 2002.



A le regarder, on s’imagine déjà un jus intense, avec sa robe sombre, carmin buriné, au disque brillant du plus bel effet.



En l’amenant au nez, on constate la puissance et l’évolution qui l’installe dans l’âge mûr; les notes d’épices chaude et d’orange sanguine complexifie et rafraîchit  le tout.

Et la bouche prouve sa classe par sa langueur entêtante, et nous ramène vers le cassis, le thym et la prune en un Tout remarquable.




Voici donc un vin qui malgré les accidents de la vie et du paysage, nous présente un visage des plus policés. 
On dirait un cousin bordelais, tanné par le soleil et la pierre du Val d’Enfer.

Il faut dire que cette petite appellation de 250ha, attire les grands faiseurs (ou seuses en l’occurrence), et les originalités testées et approuvées.
Alors si on retrouve dans ce vin, le trait et le fruit du Grenache noir, la trame syrah, c’est par le Cabernet Sauvignon que l’on s’étonne, car il lui donne vraiment un accent singulier.





Étonnant certes, mais intégré, tant et si bien que ce nez, façon tapis d’orient, et sa bouche pashminé, monolithique et fine en même temps, me ramène instantanément dans ce terroir atypique.


 En plein cœur de la Provence et pourtant baignés d’air méditerranéen de par sa position en sortie de la plaine de la Crau, il se devait d’attirer les vignerons et les souvenirs d’exceptions, ceux-là même qui nous donne confiance dans l’avenir de notre pays viticole et qui tord le cou à cette volonté d’uniformisation à tout crin.



jeudi 19 janvier 2012

RDV épicurien de fin janvier, en centre Alsace

Malgré le début d’année, les acharnés des plaisirs partagés sont déjà à fond en centre Alsace, tant et si bien qu’il me faut vous faire un point sur les prochains (bons) plans à venir

J’en profite pour reprendre cette année ma rubrique « Agenda Epicurien », où je vous proposerai les dates à ne pas louper : que ce soit pour mes propres évènements épicuriens sur-proposition, mais aussi et avant tout, pour ceux d’autres confrères dûment sélectionnés....toujours dans une "éthique de partage" plutôt que de "chacun pour soit".

Commençons par ce soir, le 19/01, à lEpicerie-Bistro Sézanne de Colmar, ou plus précisément dans leurs nouvelle annexe-supérieure, a l’étage de la boutique. Il se prépare une soirée-dégustation des plus sympathiques ! On peut faire confiance à l’équipe en place, Damien et Pierre en première ligne, pour vous préparer une sélection rigoureuse et une soirée pas si sérieuse que ça pour (ré)apprendre à déguster. 
Au menu 7 vins et pas mal de choses à grignoter en accord, le tout à 30€ par personne. D’après les dernières infos on me dit que vous aurez des tartines-maison, des terrines de pros, et qu’il va vous falloir essayer de trouver quelques appellations, certaines bien connus et d’autres top méconnus (combien retrouveront quels sont ces vins rouges sudistes à l’aveugle ?). On vient de me prévenir que la soirée de ce soir est déjà sold-out, mais que devant le succès, une redite est prévue pour le 26 janvier. 
Avis aux amateurs.





Le choix alors sera cornélien, car à cette même date (26/01), une autre tentation vous assaille, surtout pour les bas-rhinois, avec une Soirée Villageoise organisée au Bistro des Saveurs d’Obernai
Une bonne occasion pour les habitants des environs, commerçants de la ville et tous les amis de la maison de se réapproprier ces murs étoilés. A 39€ le menu complet (3 plats, vins, apéros, café et eau inclus), le but est clairement de se faire plaisir à moindre coût et en toute convivialité
Bien sûr les produits et plats ne seront pas recouverts d’or ni de truffe à ce prix, mais en table d’hôte ou individuelle, le chef aura sans doute à cœur de vous préparer quelques légumes de Truttenhausen et de vous faire goûter les vins des proches environs et de ses amis-vignerons.  
Laissez-vous tenter !




Avant cela vous pourriez aussi retourner dégusté les plats de Mr Emile Jung, délocalisé Côté Cour à Colmar, car on me dit que le festival, devant l’engouement qu’il suscite, a été prolongé jusqu’au 28 janvierAu menu, de bon aloi, ou à la carte, plus travaillé, et toujours à un tarif top-compétitif, la seule question est : que choisir ?

Et pour ceux qui attendent la fin de mois pour se remettre de nos agapes de fin d’année, la Cave L’Un des Sens de Colmar, le 31 janvier, propose de se replonger dans le Champagne, avec une petite dégustation de « Mailly Grand Cru » à un prix intéressant (12€/pers)
Vous pourrez y découvrir cette mini-coopérative  qui propose une gamme à forte proportion de pinots noirs, et qui décline une gamme intelligente. Mon petit doigt me dit qu’il y aura 3 verres (dont la fameuse ‘’Intemporelle’’) et quelques toute petite chose pour accompagner le tout.

Bref, comme vous le constatez, en Alsace, on ne se repose jamais très longtemps les papilles, et même quand l’appétit n’est pas toujours exacerbé, nos envies, elles, ne sont jamais bridées. 

mercredi 18 janvier 2012

Un lièvre vraiment Royal

Intense expérience que ce morceau d’une nature brutale et magnifiée, selon la recette originelle et étoffée. Le sénateur Couteaux peut être fier et nous, apprécier cette assiette pleine de vérité.

La première chose qu’on voit c’est cette sauce vivante et lustrée, puis ce râble presque infusé, avant de plonger le regard dans le reste du lièvre écrasé avec amour et respect.




Ça sent le sang et les remugles de la forêt ; la vie et les relents d’une liberté sauvage !

Arrivé au cœur du savant mélange on tombe sur une tranche de foie gras, juste chauffée et imbibé par le maelstrom giboyeux et cette sauce vineuse et riche à s’en damner.

Le tout est d’une formidable puissance goûteuse, alors on y revient et on subit cela avec délectation.





J’oubliais, mais la compotée de lièvre était couverte d’une fine couche de truffe qui fait mieux que survivre face aux goûts, elles les précèdent.

Sinon le râble est tellement fort de saveurs, qu’il nous emmène vers un pan de sensations extrêmes-mais-bonnes, dont on a perdu l’usage.

Le tout est calmé par quelques pasta aux jus et saupoudré de miette de truffe.



Pour pousser le tout, on a bu une bouteille de Faugères Jadis 2007 du Domaine Léon Barral, un vin avec du fumet, ce qu’il faut d’exhalaison pour se mettre au diapason et en même temps, assez facile pour pouvoir s’apprécier par grande lampée.




Mais ce que j’oubliai, à dessein, c’est de vous dire que ce morceau de bravoure, cette recette mythique justement retouchée, ce monument-gastronomique à commander au préalable, vous le trouverez pour dans le bien-nommé: Bistro des Saveurs d’Obernai !

mardi 17 janvier 2012

Les ‘’vigneron de l’année’’, Les ‘’Triple A’’, les ‘’Artist’’, c’est eux !

Le Domaine Albert MANN n’a pas finit de nous surprendre et de nous rendre fier, nous, Alsaciens-Epicuriens, amateurs-professionnels, nous les impénitents de l’art du (mieux) vivre.

En fin de semaine passée, dans le tourbillon des nouvelles-journaleuses, quand ils essayaient de nous faire croire aux désastres ou aux génies, une seule nouvelle fit tressauter nos cœurs et nos appétits de meilleur : Un domaine alsacien est élu « Vigneron de l’Année » par la célèbre Revue des Vins de France !

C’est une fierté pour toute la région, en tout cas pour tous ceux qui pensent, aux moins de temps à autre, avec leurs papilles. C’est également une fierté personnelle car j’ai toujours cru qu’ils grimperaient très haut sur l’échiquier du vin français.

Pour souvenir j’écrivais dès le mois de mai 2009, sur mes fiches-conseils transmises à mes clients épicuriens, que ce Domaine était selon moi « Le symbole d’une Alsace en pleine ascension »
Pour preuve je vous invite à suivre ce lien et à découvrir mes impressions de l’époque (ICI).

Depuis j’ai évoqué sur ce blog, quelques vins dont j’ai usés pour m’aider à créer des moments-marquants pour mes clients. Ainsi leur Riesling GC Schlossberg 2008, placé dans une grande dégustation de ce terroir avait été traité de « modèle du genre », pourquoi ?, je vous laisse le découvrir ICI.




J’avais évoqué également le Pinot Noir Grand H 2006 dégusté en septembre 2010, un vin qui au bout de « Quelques heures [plus tard] et malgré un repas riche en saveurs, [il] conserve sa présence olfactive, on a bien l’impression qu’il gagne même en puissance…c’est définitivement un vin masculin. Il finit sa course sur des notes de purée de fraise, poivres, cannelle, santal…bref voici encore un vin à promesse qui pousse sur ce Grand Cru Hengst. »

Bref vous l’aurez compris, ça fait longtemps que l’on croit en eux, alors tout ces honneurs nous surprennent moins qu’ils nous font plaisir.

Et pour tout vous dire, depuis la création de mon blog et de mes activités de Conciergerie Epicurienne, j’ai toujours eu tendance - éthique oblige - à ne point trop en faire sur ce Domaine dont je connais personnellement un petit bout de la famille Barthelmé
Entre les souvenirs de coups de coude et de blancs de Jacky au club de basket de Kaysersberg, les discutions virevoltantes sur nos plus belles adresses avec Marie et les quelques folles nuits d’adulescent, partagé avec Paul, son frère (qui participe aussi à l’envolé de leurs vins depuis quelques années), il me fallait me forcer pour prendre le recul nécessaire à un juste conseil.

Alors aujourd’hui lâchons-nous un peu et si j’ai une recommandation à vous faire, c’est bien de poursuivre ces vins où qu’ils se trouvent. Car ils sont une image des "nouveaux vins de gastronomie"

Il suffit, pour s’en convaincre, de les confronter à d’autres, à table, et de se laisser immerger dans leurs rieslings vibrants, de découvrir le Grand Cru Furstentum sous leurs doigts experts, leur gamme de pinots noirs, qu’on à du mal à croire alsaciens, et aussi de s’oublier avec leurs liquoreux, plaisirs caressants et fruits défendus d’une Alsace enfin reconnu au plus haut-niveau, celui qui devrait être le sien dans la tête de chacun : celui de la plus grande région à vins blancs de France. 

vendredi 13 janvier 2012

Emile Jung, Côté Cour !


Un article d'un grand journal alsacien, annonçait que " Les Nasti s'offrent Emile Jung", j'aurais plutôt tendance à croire pour ma part que les Nasti NOUS offrent Emile Jung.
Et plus encore depuis mon dîner de hier au soir.

Visez plutôt: un menu 3 plats, à Colmar, à midi comme le soir, de ce niveau, fait ou au moins grandement supervisé par un ex-chef 3 étoiles, le tout à 29€, ça ne vous fait pas penser à un cadeau vous ?

Moi si ! Alors j'ai repris le chemin de cette brasserie chic, Côté Cour, en plein coeur de la capitale des Vins d'Alsace, après avoir dûment réservé car tout ce que la ville compte de gourmandins semble s'y précipiter.

Tant et si bien que je me suis décidé à tester pour vous le Menu Festival d'Emile Jung, à 29€, et celui-ci commença par une entrée impeccable "Gambas et mange-tout aux vermicelles dorées".


C'est certes une petite portion qui nous arrive mais la sauce est tellement superbe qu'elle propulse le tout. 

Elle souligne la chair des Gambas, cuites impeccablement, rosées-grillées. Elle réjouit les vermicelles régionales, ragaillardis pour l'occasion. Elle est visiblement un mélange savant d'orange, de coriandre et de quelques astuces de grand chef et elle fait le lien entre tout cela et quelques pois mange-tout,  là pour compléter justement le tableau.


 La suite est du même acabit, et même mieux encore car dans le juste timing, on nous dépose une assiette de  "Pintade fermière au foie gras de canard, choucroute au paprika, galette de boudin noir".



La viande est parfaite, pas sèche du tout et fondante comme il le faut. La farce fait beaucoup et si on ne retrouve pas le côté entêtant du foie gras cela n'est pas plus mal, car ça allège le tout.

Le produit est simple et joli, et la cuisson, même avec une salle pleine à craquer, est parfaitement maîtrisé ; la sauce est belle et enrobe tout ça. Le choux est étonnant de retenue et d'originalité (qui n'est pas l’apanage des Modernes), le paprika est perceptible, sans excès, et quelques dés de poivrons intensifient la surprise en bouche.




La promesse d'une pomme de terre-boudin est un peu moins croustillante qu'il ne faudrait mais ramène une touche supplémentaire de gourmandise pour clore ce bel ensemble une nouvelle fois diablement équilibré.

La suite et fin, c'est un "Nougat glacé à la bergamote", un dessert classique et efficace pour finir un repas classique et efficace. Le nougat est léger, fourré de quelques cacahuètes grillées et autres noix exotiques, sans doute type Macadamia.



Les suprêmes d'agrumes et leurs jus se mêlent à la sauce à l'essence de bergamote, dans un tout un peu daté qui nous fait plaisir à retrouver.

Car c'est le but de l'opération, retrouvez les classiques et la patte d'un chef qui a énormément compté dans le rayonnement gastronomique de la région.


Ces associations sont toujours d'actualité, et cela en fait, à ce tarif, un cadeau bien pensé de la part des dynamique frère Nasti, c'est une joie de retrouver cette "main qui se retient", et de re-goûter à cette vraie science de l'équilibre des saveurs.

Je n'avais plus mangé de plat siglé Emile Jung depuis Mai 1999, et c'est seulement hier soir que je me suis rendu compte à quel point cela pouvait manquer, alors merci pour le cadeau fait aux heureux colmariens, et aux quelques touristes de passage hors-saison, trop content de tomber sur un tel "bon-plan".

mardi 10 janvier 2012

Carte en coupe d'un Iberico chez Food Intelligence



Nouvelle année, nouvelle rubrique, en attendant de tout remettre à plat...(plus de news ASAP) 
En 2012, je suis résolu à propager "Du partage dans les médias épicuriens" (blog, presse, web, télé etc...). 

A tout seigneur, je vais commencer par l'admirable blog de Bruno Verjus, le bien-nommé 
FOOD INTELLIGENCE. (cliquez sur le nom pour suivre le lien)

Il y a là pléthore de grandes adresses pour amateurs épicuriens, que cet homme n'hésite à vous donner, au risque de ne plus pouvoir s'y servir lui-même.
Croyez-moi, vous pouvez vous y perdre et suivre ses conseils, y a que du Bon !

Il y a donc là, tout ce que j'aime, et bien plus encore; une dernière preuve, l'article d'hier où il traite du Jambon Ibérique de la maison Carrasco. 
Retrouvez plus bas la carte très originale, en coupe, de ce jamon d'anthologie, un document emprunté chez lui, et justement nommé par l'auteur d'un très joli titre: "Géographie intime du jambon Ibérique".


C'est petit, je sais, allez sur le blog Food Intelligence et cliquez sur l'image pour l'agrandir

Bruno Verjus est écrivain gourmand, voyageur curieux du goût des bonnes choses, dénicheur-partageux, moi ça fait des années que je suis son blog, alors je peux vous le certifier.
Visiblement il est également critique influent et cuisinier des produits de l'Instant, mais ça je n'ai pas encore  pu le vérifier...j'attends avec appétit une de ses prochaines visites en Alsace pour vous le prouver.




Il me fait également le grand honneur d'avoir sélectionner mon blog parmi ses chouchous depuis presque un an, suite à un de mes articles enflammés sur les asperges de Clarisse, qui à du finir de le convaincre.

Je suis content et fier d'être là à côté d'autres jolis noms, et d'y partager mes articles, bons plans et compte-rendus extasiés de quelques-unes de mes plus belles expériences en la matière.

Je me décide enfin à faire cet article sur sa parution pour vous partager cette adresse, chers "lecteurs salivants", parce que c'est 2012 et que j'ai décidé, tout seul, de parler des autres médias épicuriens, parce que le partage, y a que ça de vrai !

Et puis j'aime tellement l'Iberico...(au fait arrêtez de l'appeler pata negra, ce n'est qu'une appellation francisé) , la preuve, voici (plus haut) ce qui trône souvent dans les jardins familiaux, au moment des beaux jours et des grandes faims retrouvées.



Il m'a d'ailleurs été donné d'en déguster un superbe, de quasi 4 ans d'affinage, au Restaurant Fogon (retrouvez l'article ICI) il y a peu et j'y ai appris à nouveau que 48 mois c'est vraiment mieux pour l'Ibérico, comme de ne le couper pas trop fin surtout et de le mâcher lentement...très lentement, pour en retirer la quintessence du goût qui dégoulinera alors dans vos gorges rieuses. 

jeudi 5 janvier 2012

Le Top 10 du Blog d'Epicure

Une fois n'est pas coutume, je vais faire comme tout le monde, et surtout parce que mon imagination du moment est un peu en berne, je vous livre ici les 10 articles les plus lus sur mon blog depuis sa création.

Tout d'abord parce que le succès appelle le succès mais avant tout car je suis assez fier de ces articles et encore plus qu'ils aient trouvé leur public. Ce sentiment de fierté est certes agréable mais ce qui me rend le plus HEUREUX c'est de participer à mon niveau, à la démocratisation du meilleur !

Et ce qui me plaît par dessus tout c'est qu'en moyenne, chaque lecteur passe quasi 2 minutes sur chaque article, un chiffre important sur internet, ce qui prouve l'intérêt qu'il porte à mes articles et à mon "style" pourtant pas forcement le plus "compatible-web" et "maximiseur de visite" ! 

1. Un menu-dégustation chez Régis Marcon (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Mon article le plus lu, qui correspond à une de mes plus belles expériences épicuriennes de ces 3 dernières années, une adresse que je suis de près depuis 2006 et dans laquelle j'ai fait 2 des 10 plus beaux repas sur la même période. 

2.  Une Poignée de Raisin du Domaine Gramenon, version 2008 (cliquez ICI pour retrouver l'article
L'article le plus étonnamment haut-placé, non pas que le plaisir n'était pas au rendez-vous ou que seul les immenses noms ronflants n'ai le droit de citer. Le vin était passionnant, le conseil de mon prescripteur indispensable et le compte-rendu en mode "24hrs Chrono" plaît visiblement. Cela signifie surtout que le Domaine est poursuivi sur le net et que peu de personne n'écrit sur le sujet sans doute.

3. Restaurant Jean-Paul Jeunet en Arbois (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Pas vraiment une surprise non plus, tant cette adresse est belle, car elle se situe à un rapport qualité-prix-plaisir quasi-imbattable pour un 2zétoiles. J'adore la cuisine du chef, sa vision de son terroir et j'y passe un repas par an au minimum depuis 7 ans il me semble, il est donc naturel que ma fiche-conseil ait eu du succès. 

4. Mon palmarès 2008 Le Bistro des Saveurs à Obernai (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Encore moins surprenant car cette adresse fait partie depuis 5 ans de mon top3 perso en Alsace et qu'il n'ont toujours pas de site internet. Les eat-trotters de tous horizons cherchent donc les infos où ils peuvent et se retrouvent souvent à déguster mon reportage en forme de déclaration d'amour pour quelques assiettes inoubliables.

5. Domaine André Ostertag à Epfig (cliquez ICI pour retrouver l'article original) 
Une adresse prisée par les wine-geek depuis "longtemps", sans doute qu'elle se démocratise ces dernières années, si j'ai réussi à y participer, j'en suis heureux. Cela me fait surtout penser que par manque de temps, cela fait trop longtemps que je ne suis pas allé déguster ces vins qui sont l'image même des sous-sols environnants.

6. Le Meilleur de Riquewihr: Visite et dégustation de fond (cliquez ICI pour retrouver l'article original) 
Double bonheur personnel car cet article est le compte-rendu d'une de mes prestations "sur-proposition". Un petit évènement marquant pour les heureux participants mais plus encore pour les lecteurs qui peuvent retrouver des infos sur les vins des grandes maisons Hugel et Dopff (au Moulin bien sûr). 
Une journée formidable que je serais heureux de vous faire revivre à Riquewihr ou ailleurs (pour les intéressés, cliquez ICI) 

7. Fiche-conseil Domaine Weinbach Faller (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Un des domaines les plus courus d'Alsace est aussi recherché sur mon blog, une preuve de plus que les Femmes Faller, et surtout leurs vins, continuent à faire parler d'eux, même dans la génération internet.

8. Fiche-conseil Domaine Jacques Puffeney (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Une nouvelle fiche-conseil fait par votre guide épicurien favori qui a rencontré un joli succès sur mon blog, encore une adresse et surtout un personnage (avec ses vins) qui nourrissent ma Jura-diction depuis longtemps. Et surtout encore un grand Domaine que je n'ai pas visité depuis presque 2 ans, cela sera chose faite durant ce premier trimestre je l'espère.

9. Palmarès 2009: Maison Troisgros, Repas-contemporain (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Un nouveau reportage sur un repas-dégustation des plus intenses qui m'a été donné de vivre ces dernières années. Ce menu m'a fait l'effet d'un révélateur alors que la maison est des plus connue. Je n'ai eu d'autre choix que de partager ces informations-tentations, et visiblement cela vous a mis l'eau à la bouche également. 

10. Le Chambard, les Nasti, 1 Dîner, 3 plats-signatures (cliquez ICI pour retrouver l'article original)
Pour clore ce Top-Ten, qui de mieux qu'un de mes 3 chefs favoris en Alsace (avec Schwartz et Haeberlin) et sans doute l'adresse qui fait le plus parler d'elle. Il faut dire que la famille Nasti ne ménage pas ses efforts et que certains de ces plats-signatures font déjà partis de l'histoire gourmande de notre belle région. 
A ne pas louper si vous êtes de passage, et sinon je vous laisse vous mettre en appétit en dégustant cet article compulsé déjà plusieurs centaines de fois. 

Bonne lecture à tout le monde et n'hésitez surtout pas à vous perdre dans le dédale de ces bonnes et grandes adresses, analysées-décrites-conseillées avec appétit par votre serviteur.  

Merci à chacun de mes lecteurs...

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