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jeudi 31 octobre 2013

Le Rendez-Vous de Chasse, du Grand Hôtel Bristol à Colmar, pour quelques plats d’automne à la carte

Le Rendez-Vous de Chasse, c’est toujours le dernier étoilé en date de cette bonne ville de Colmar, c’est aussi la table du chef médiatico-gastronomico-alsaco Julien Binz et de son fameux journal éponyme : plein de bonnes raisons, donc, d’aller goûter sa carte !

Ce fut ainsi par un vendredi soir de détente comme on les aime, que l’envie nous a piqué de nous faire plaisir dans ce haut lieu de la gastronomie colmarienne, une table et un endroit que certains considèrent comme étant quelque peu désuet, mais qui pourrait en surprendre plus d’un. 


vendredi 25 octobre 2013

Un chef alsacien « Grand de demain G&M» : Laurent Arbeit, que j’avais bien vu venir…

C’est une bien belle nouvelle, le fameux guide Gault & Millau, incontestablement le plus juste et le mieux renseigné des guides gastronomiques, désigne un jeune chef alsacien comme «  Grand de demain » : il s’agit de Laurent Arbeit, digne fils de son père Marco, et saint commandant à la barre de son Auberge, à Sierentz.

Il faut dire que c'était clair pour moi, depuis quelques mois déjà, comme je le publiais le 07 mars 2013 ici-même: (preuve d’un certain flair est donnée ICI)

« Ce restaurant, que je ne connaissais que de réputation pendant fort longtemps, je l’ai goûté pour la première fois seulement, en novembre (2012) , depuis (en moins de 5 mois) j’y ai organisé un joli moment-épicurien sur mesure pour une trentaine de clients. J’y suis également retourné en famille…et je peux vous certifier qu’il est rare qu’un restaurant me fasse cet effet ! Il faut dire qu’on s’est trouvé quelques points communs avec le père et plus encore avec le fils, que celui-ci est vraiment sympathique et visiblement passionné comme j’apprécie, mais pour ce faire, il faut vraiment que l’assiette me parle. »



Mais venons-en à ce qui nous intéresse et nous parle vraiment : l’assiette. Je vais ici vous présenter une belle sélection, comme cette réflexion sur l’œuf, que le chef a le bon goût de ne pas appeler « parfait », mais qui est néanmoins formidable, le jaune cuit par l’acidité d’une marinade secrète, le blanc explosé en filaments frits, le tout salé au caviar d’aquitaine et accompagné, selon la saison, d’une sélection de légumes en textures.

On y a aussi apprécié les "ardäpfelpflütta" aux truffes, autre spécialité de la maison, ces gnocchis à l’alsacienne, tout mous, tout doux, à l’œuf discret, noisette ici ou là et un peu de truffe garantissant le plaisir.


mardi 22 octobre 2013

Rêve de grands plats de grandes chasses

Nos goûts évoluent tout au long de la vie, c’est ma maman qui me l’a dit il y a environ 35 ans…et cela se prouve souvent. Il y a 15-20 ans il ne fallait pas me parler de plats de chasse, pas dégoûté mais saoulé par les cerfs-sangliers ultra-marinés.

Mais, depuis 10 ans, je m’y replonge, autant pour savoir que pour le plaisir au départ, puis après quelques rencontres formidables, nécessairement rares, avec ce qui est la quintessence du goût « Nature juste magnifié », me voilà convaincu…

Depuis je rêve de ce jour où ma route à croisé celle de la Bécasse : c’était il y a 4 ans et ce moment restera gravé dans mon cœur, dans mon cerveau et mes tripes à tout jamais.



vendredi 11 octobre 2013

Quelques plats-bistrots des brillantes annexes savoyardes

Mes amis-clients le savent depuis longtemps, quand je veux être sûr de (me) faire plaisir, simplement plaisir à un coût plus raisonnable, je conseille souvent de prendre table dans les (bonnes) annexes des étoilés.
Par annexe, j’entends la deuxième adresse des grands chefs, celle où, avec ou sans leur nom accolé, ils retournent à leurs premières amours, à plus d’évidence et aux racines du plaisir de cuisiner et de nourrir son contemporain.


Même quand le nom du Chef étoilé n’est pas directement promis, difficile (et très dangereux) de décevoir des clients à la pelle quand on a passé son temps à vanter, auprès des habitués et des journaleux, l’annexe de…., la brasserie de …., la « petite table » de…, en Savoie, comme ailleurs.


Alors, lors de mon dernier passage là-bas, je suis me suis détendu de la fourchette et du godet avec la cuisine canaille du Café Brunet à Annecy-le-Vieux, et celle, plus bistrotière++, du Flocon Village de Megève.
Là, maintenant, tout de suite, j’y retournerai bien, alors replongeons-nous y ensemble…

En entrée et au comptoir de Laurent Petit, le chef double-stars du Clos des Sens, je me coltinerai bien,  à nouveau, à son pâté en croûte maison, une belle et simple réalisation,  sans forcément d’envolée ni de nobles morceaux dedans, mais qui a le grand mérite de nous calmer la faim, tout en nous excitant l’appétit. Faut avouer qu’il est bien assaisonné - sans parler du trait de fleur de sel, de la saupoudre de poivre - et que cette farce légèrement mixée, cette belle croûte et cette gelée correcte font plus que de la figuration, sans oublier la quenelle de confiture de figue légèrement vinaigrée qui aide à faire couler les rouges savoyards.


Pour plus de finesse, direction la succursale de M.Renaut, chef d’un des trois étoiles les moins chers de France (tout est relatif évidemment), pourtant installé dans The village-écrin, total-bourge, pour sa fine tarte reblochon-lard. Cette flammakuacha savoyarde gagne en délicatesse sous la pâte du Chef, celle-ci est fine comme du papier-à-cigarettes, légère en crème et lard, un peu plus marquée par le reblochon fondu et titillée par la ciboulette, plus grossièrement hachée et qui donne du peps. 



Mais bon, quand on a faim, on arrive vite à bout de ces entrées, alors on retourne dare-dare à Annecy-le-Vieux, et après avoir sympathisé avec le patron, on se fait proposer un plat hors carte, une superbe double côte de cochon, bien cuite, servie avec quelques patates sautées, et une casserolette de sauce vineuse…voilà qui est sérieux ! Plus que canailles, ces plats roboratifs, quand le produit principal est beau, remplissent le cœur du gourmand d’allégresse : c’est une joie d’y revenir dix fois, de tremper et de perdre de larges morceaux de viande dans la sauce avant de les retrouver, gorgés-prêts à engouffrer, et de mouiller le tout par de larges verres de Mondeuse à maturité. 



Après cela, seuls les plus sérieux d’entre nous auront encore une petite place à caler, ils feront alors une promenade digestive jusque dans les recoins de Megève-la-calme, dans cette salle souvent prise d’assaut, pour se tailler une bavette aux échalotes, étrangement servie alors avec un ptit gratin de macaronis-gruyère-jambon. Je parle d’étrange car la régression n’étant plus à la mode depuis 5-10 ans, on ne comprend pas bien ce que cela fait là, même si ce n’est pas désagréable pour autant. Le meilleur, heureusement, reste la viande, mieux sélectionnée, bien maturée, avec la juste résistance, le bon grillé et un jus rendu plus pointu par l’échalote. 


Vous l’avouerez, avec ça on est calé pour affronter les premiers frimas, savoyards ou autre, et à 26-27 € les deux plats de cet acabit, deux plats pleins de plaisirs, deux plats supervisés, même de loin, par des Chefs multi-étoilés, on fait une belle affaire et on passe deux bonnes soirées.




mercredi 9 octobre 2013

Une Chartreuse Tarragone 1977, pour aider à digérer cette année 2013

Il y a des années qui vous pèsent plus sur l’estomac que d’autres, des qui restent en travers, et cette année 2013 est de celle-là, incontestablement…et ce n’est pas ce triste début d’automne et ce temps de chien pendant les vendanges qui me poussent à l’optimisme béat pour la fin d’année.

Mais à chaque mal sa solution, grâce aux grands terroirs de France et de Navarre, alors, pour m’aider à faire glisser cette fin d’année 2013, je m’octroie un digestif mythique : une authentique Chartreuse des pères chartreux, une jaune de plus de 35 ans d’âge, encore de celles fabriquées à Tarragone !


Elle se présente dans une bouteille dont l’étiquette déçoit, car quasi identique à la « Voiron de nos jours », mais dont la contre-étiquette donne le premier frisson, dûment estampillée et certifiée par le Père Procureur de la Grande Chartreuse.
Le second frisson, qui me parcoure encore, arrive au premier nez, safrané à première vue, avec une poursuite cannelle-badiane de toute beauté : en quelques fractions de secondes et autant de fragrances vagabondes on sait qu’on va passer un immense moment !


vendredi 4 octobre 2013

Une autre plage avec cuisine, Les Jumeaux, à Pampelonne


L’an passé, vous avez été sacrément nombreux à apprécier mon article sur les plages épicuriennes de Corse (souviens-toi c’était ICI), celles où,  en plus de farnienter, l’on peut manger et boire sérieusement, ou au moins plaisamment ; je reviens donc vers vous avec mon adresse tropézienne pour ce faire.


mercredi 2 octobre 2013

Trop d’interdictions tue ! Ou l’art de se tirer des balles dans nos plus beaux pieds de vignes.

S’il y a vraiment des choses qui saoulent les français, c’est clairement les interdictions en tout genre, les règles sorties tout droit des tronches des premiers d’la classe, incapables de penser pratique avant de penser éthique ou pompe’à’fric.

Du coup  on attaque la viticulture, on l’ensevelit de taxes anciennes et nouvelles, on traite le vin comme la pire dope qui court et tue notre jeunesse, et finalement, comble du mauvais goût, on envisage de la museler, de l’empêcher plus encore de parler, de  vanter ses mérites et ses qualités, en un mot comme en cent, de la censurer !

C’est ce que la forcément indispensable « Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie » qui a pondu ce plan à accrocs, validé en conseil interministériel le 19 septembre dernier, a essayer de faire passer en enlevant aux vins et spiritueux, la possibilité de communiquer par internet (tout compris, site mais aussi réseaux sociaux, forums etc…)


Pour lutter contre cela, ou simplement pour vous informer, 
je vous invite sur le site dédié pour contrer cette nouvelle folie  http://www.cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr


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